Développement de plugins à partir de zéro : structure des répertoires et des fichiers d'un plugin

WordPress est une plateforme incroyablement flexible, en grande partie grâce à sa large gamme de plugins. Les plugins sont des outils qui étendent les fonctionnalités de WordPress, vous permettant de personnaliser votre site Web pour répondre à vos besoins spécifiques. Dans ce chapitre, nous verrons comment développer un plugin à partir de zéro, en commençant par la structure des répertoires et des fichiers qui constituent la base de tout plugin.

Présentation de la structure du plugin

La structure d'un plugin est fondamentale pour son bon fonctionnement. Un plugin bien organisé est plus facile à comprendre, à maintenir et à déboguer. La structure de base d’un plugin WordPress comprend un répertoire principal, qui contient tous les fichiers nécessaires à son fonctionnement. Détaillons chaque composant de cette structure.

Répertoire principal des plugins

Le répertoire principal de votre plugin est le point de départ. Il doit avoir un nom unique pour éviter les conflits avec d'autres plugins. Par convention, le nom du plugin est utilisé, en lettres minuscules et sans espaces, comme nom de répertoire. Par exemple, si votre plugin s'appelle "My Awesome Plugin", le répertoire pourrait s'appeler "my-awesome-plugin".

Fichier principal du plugin

Dans le répertoire principal, il devrait y avoir un fichier PHP qui sert de point d'entrée au plugin. Ce fichier porte généralement le même nom que le répertoire du plugin. C'est dans ce fichier que vous placerez l'en-tête du plugin, qui est un bloc de commentaires qui indique à WordPress les détails du plugin, tels que le nom, la version, la description, l'auteur et d'autres métadonnées pertinentes.

Exemple d'en-tête de plugin :

/* Nom du plugin : Mon plugin génial URI du plugin : https://exemplo.com/meu-plugin-incrivel Description : Il s’agit d’un plugin incroyable pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires à votre site Web. Version : 1.0 Auteur : Votre nom URI de l'auteur : https://example.com Licence : GPLv2 ou version ultérieure Domaine de texte : mon-incroyable-plugin */

Cet en-tête est essentiel, car sans lui, WordPress ne reconnaîtra pas le fichier comme un plugin.

Répertoires de classes et de fonctions

Pour garder votre plugin organisé, c'est une bonne pratique de séparer vos classes et fonctions dans des répertoires spécifiques. Par exemple, vous pourriez avoir un répertoire appelé « includes » pour les fichiers PHP contenant les fonctions générales du plugin et un autre appelé « classes » pour les fichiers qui définissent les classes PHP.

Fichiers modèles

Si votre plugin nécessite ses propres modèles, par exemple pour afficher des informations dans la zone publique du site Web, vous pouvez créer un répertoire appelé « modèles ». Dans ce répertoire, vous stockerez les fichiers PHP qui seront inclus dans d'autres parties de WordPress pour afficher du contenu personnalisé.

Ressources statiques

D'autres répertoires courants dans un plugin incluent « css » pour les fichiers de feuilles de style, « js » pour les fichiers JavaScript et « images » pour les images. Conservez les fichiers liés à ces ressources dans leurs répertoires respectifs pour faciliter la maintenance et la mise à jour.

Fichiers de langue

Si vous avez l'intention d'internationaliser votre plugin, il est important d'inclure un répertoire "langues", qui contiendra les fichiers de traduction. Cela permet aux utilisateurs de différentes langues d'utiliser votre plugin dans leur langue maternelle.

Gestion des versions

À mesure que vous mettez à jour et améliorez votre plugin, vous devez gérer les versions efficacement. Cela se fait généralement via un versioning sémantique, où chaque mise à jour du plugin a un numéro de version qui indique le type de modification apportée (majeure, mineure ou correctif).

Achèvement de la structure de base

Avec cette structure de base, vous disposez déjà d'une bonne base pour commencer à développer votre plugin. N'oubliez pas que chaque plugin est unique et peut nécessiter une structure plus complexe en fonction de ses fonctionnalités. Cependant, la structure que nous décrivons ici constitue un bon point de départ pour la plupart des plugins.

Construire le plugin

Une fois la structure des répertoires et des fichiers établie, il est temps de commencer à créer le plugin. Cela implique d’écrire du code qui définit ce que fait le plugin et comment il interagit avec WordPress. La programmation de plugins peut être complexe, mais en suivant les meilleures pratiques et normes de codage de WordPress, vous pouvez créer un plugin robuste et sécurisé.

En bref, la structure de fichiers et de répertoires d'un plugin est le squelette sur lequel vous construirez des fonctionnalités. Gardez votre structure organisée et bien documentée, et vous serez sur la bonne voie pour créer un plugin réussi.

Répondez maintenant à l’exercice sur le contenu :

Quelle est la meilleure pratique en matière de structure de répertoires et de fichiers lors du développement d’un plugin WordPress ?

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